Accord QVT / Titanic : même combat

Fin 2019, la CGT a signé l’accord QVT (Qualité de Vie au Travail), car les engagements écrits pris par la direction Experis semblaient aller dans le bon sens et se rapprocher d’un vrai dialogue social.

Mais Experis n’est même pas capable de respecter ses engagements écrits.

Il s’est vite avéré que certains managers ou CRH interprétaient les textes à leur façon et ne respectaient pas les termes de l’accord.

A plusieurs reprises, nous en avons avisé le directeur des ressources humaines (M. TOURRET), ainsi que la responsable des relations sociales, afin que ces derniers fassent respecter les engagements validés et signés par l’entreprise.

Ces derniers nous ont fait un retour défavorable : ils refusent de désapprouver leurs subordonnés, en dépit des engagements écris et dûment signés.

Fin 2022, la CGT a envoyé un courrier recommandé à Experis pour lui signifier que l’accord QVT est dénoncé pour les motifs suivants :
  • Refus d’appliquer l’article 2.1, où Experis s’engage à prendre en compte les contraintes familiales des salariés. Début 2022, deux salariés se sont vu imposer la même mission sur Toulouse alors qu’ils habitent Montpellier, et qu’ils ont la charge d’enfants en bas âge.
  • Refus d’Experis de renégocier cet accord pour mettre en place un vrai droit à la déconnexion des salariés. Nous avons aussi demandé qu’une note interne soit écrite pour inter-dire aux managers d’appeler les salariés en dehors de leur temps de travail sur leur téléphone personnel; là aussi la direction Experis a exprimé son refus.
  • Non-respect de l’article 2.9, où il est précisé que les formations en e-learning doivent être proposées en français (loi Toubon 1994). Beaucoup d’entre elles restent en anglais, et de facto excluent les salariés ne maitrisant pas cette langue.
  • Non-respect de l’article 3.3, où il est précisé que les salariés en arrêt maladie ou en con-gé payé ne sont pas censés être contactés. De nombreux collègues sont sollicités sur leur téléphone personnel pour des propositions de mission, alors qu’ils sont officiellement décla-rés comme étant en CP ou arrêt maladie.

Les termes de l’accord dénoncé restent cependant applicables jusqu’à mi-2024. Au-delà, aucune propagande ne pourra plus être faite par Experis sur un accord QVT. M. TOURRET et la responsable des relations sociales n’ont pas réagi suite à notre courrier.

La CGT demande la mise en place d’une vraie QVT chez Experis. Au vu des difficultés à recruter, il y a urgence !
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