Experis a pour habitude de mettre en avant ses contrats avec les entreprises du secteur luxe (Dior, LVMH, Mohët Hennessy, Lacoste, etc…).
Si pour certains salariés, devenir technicien VIP est un gage d’évolution ; la réalité du terrain avec ses conditions de travail d’un autre âge, en fait déchanter un bon nombre

Conditions de travail :

La plupart des techniciens VIP sont en contact frontal avec les utilisateurs.
Ces VIP se substituent aux managers Experis – qui préfèrent faire l’autruche – et se permettent de faire faire tout et n’importe quoi à nos collègues :

•  Des journées de travail à rallonge qui dépassent les 10 heures ;
• Un rythme infernal avec parfois plus de 10 jours travaillés consécutifs ;
• Le temps de repos obligatoire entre deux journées (11h) n’est pas respecté.
• Transporter à la main du matériel lourd.

Comme si ce n’était pas suffisant, certains managers Experis en rajoutent une couche :

• Pressions effectuées pour que les salariés ne déclarent pas les heures supplémentaires ;
• Refus de payer des astreintes effectuées ;
• Demander aux salariés de faire les formations obligatoires sur leur temps de trajet.

Conséquences :

De nombreux burn out constatés sur ces contrats, un collègue a même fait un malaise cardiaque !

Sans surprise, le secteur du luxe est l’un de ceux pour lesquels Experis rencontre le plus de difficulté à recruter.

Sur certain contrat, il est arrivé que des salariés décident de claquer la porte au bout d’une seule journée de travail ; quel bel exemple de fidélisation du personnel !

Pour la CGT, les responsables Experis de la « practice VIP » sont responsables de ce fiasco.

Grosse arnaque sur la prime vestimentaire :

Costume de rigueur chez ces clients, Experis verse une prime vestimentaire de 75 € / mois. Cette maigre somme est insuffisante pour s’acheter les vêtements demandés, cela permet tout juste de payer les frais d’entretien. Le compte n’y est pas !

Experis est dans l’obligation de payer ces vêtements aux techniciens VIP ; dans le cas contraire, ces derniers ont le droit de venir travailler en jean / t-shirt.

Contactez vos élus CGT pour faire respecter vos droits